Le Royaume-Uni post-Euratom « ouvert » à une collaboration avec l'UE et avec °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ
Il y a trois ans et près de huit mois, le 31 janvier 2020, le Royaume-Uni se retirait de l'Union européenne et, par conséquent, de la Communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom). Cependant, en décembre de la même année, un accord était signé pour mettre en place un cadre temporaire autorisant certaines formes de coopération ainsi que des discussions sur une éventuelle association future. La semaine dernière, le jeudi 7 septembre, le gouvernement britannique a officiellement de s'associer avec la recherche européenne en renouant avec les programmes Horizon Europe et Copernicus au travers d'un nouvel accord « sur mesure&²Ô²ú²õ±è;», tout en quittant définitivement la communauté Euratom.
Cependant, le fait de couper les ponts avec Euratom ne met pas un coup d'arrêt à une éventuelle coopération avec °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ. Dans un autre daté du 7 septembre, le gouvernement britannique a clairement indiqué que le programme national qu'il a choisi de mettre en place « est parfaitement aligné avec le principe de coopération internationale qui est au cÅ“ur de la stratégie britannique en matière de fusion&²Ô²ú²õ±è;», assurant qu'il demeurait « ouvert à une telle coopération, notamment avec l'UE et avec °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ.&²Ô²ú²õ±è;»
Pour Sir Ian Chapman, le directeur général de l'UKAEA (UK Atomic Energy Authority), la décision du gouvernement est une clarification qui vient à point nommé et « apporte au secteur la certitude dont il a besoin.&²Ô²ú²õ±è;» Il est convaincu que « le Royaume-Uni a beaucoup à offrir à °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ et, à l'inverse, nous avons beaucoup à gagner à faire partie d'°ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ. Nous chercherons des voies nous permettant de poursuivre notre engagement dans le programme °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ et nous pensons que cela se fera au bénéfice de chacun.&²Ô²ú²õ±è;» (Découvrez la vidéo )
La coopération internationale est au cÅ“ur de la recherche sur la fusion et constitue sa marque de fabrique et son ADN depuis soixante-dix ans. « Nous restons convaincus qu'il est de l'intérêt du Royaume Uni de rester engagé, sous une forme ou sous une autre, dans le programme °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ, a commenté le directeur général d'°ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ Pietro Barabaschi. Maintenant que la négociation globale sur Horizon est achevée, nous espérons qu'il sera possible de rechercher collectivement des moyens d'atteindre ces objectifs.&²Ô²ú²õ±è;»