Eau de refroidissement
L'eau de refroidissement permettra d'évacuer la chaleur générée pendant l'exploitation et de refroidir les ²õ²â²õ³Ùè³¾±ðs annexes tels que le dispositif de chauffage par radiofréquence, le ²õ²â²õ³Ùè³¾±ð de cryogénie ou encore le ²õ²â²õ³Ùè³¾±ð d'alimentation électrique.
°ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ sera doté d'un circuit d'eau de refroidissement conçu pour gérer la chaleur générée par le fonctionnement du Tokamak.
L'eau de refroidissement permettra d'évacuer la chaleur des surfaces internes de la chambre à vide (couverture de la première paroi et divertor), qui sont à quelques mètres seulement du plasma porté à 150 millions de degrés. Elle refroidira aussi les ²õ²â²õ³Ùè³¾±ðs annexes tels que le dispositif de chauffage par radiofréquence, le ²õ²â²õ³Ùè³¾±ð de cryogénie ou encore le ²õ²â²õ³Ùè³¾±ð d'alimentation et de distribution d'électricité des bobines.
Le circuit de refroidissement intègre plusieurs boucles de transfert de chaleur fermées, ainsi qu'une boucle ouverte—le ²õ²â²õ³Ùè³¾±ð de rejet thermique. La chaleur que la réaction deutérium-tritium génère au sein du plasma sera transférée, par le biais du circuit de refroidissement du tokamak, d'abord au circuit de refroidissement des éléments, puis au ²õ²â²õ³Ùè³¾±ð de rejet thermique, qui la diffusera dans l'environnement.
L'énergie thermique générée par le tokamak °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ et les ²õ²â²õ³Ùè³¾±ðs annexes au cours d'un cycle de décharges sera de l'ordre de 500 MW, avec des pics de 1 100 MW pendant la phase de combustion du plasma. La totalité de cette énergie doit être dissipée dans l'environnement. C'est l'évaporation de l'eau contenue dans le ²õ²â²õ³Ùè³¾±ð de rejet thermique qui, en traversant les tours de refroidissement, réalisera cette dissipation.
La rapidité avec laquelle cette évaporation se réalise concentrant les minéraux dans l'eau du ²õ²â²õ³Ùè³¾±ð de rejet thermique, une part de cette eau chargée en minéraux doit être régulièrement évacuée du ²õ²â²õ³Ùè³¾±ð et remplacée par de l'eau provenant du Canal de Provence.
L'eau purgée du ²õ²â²õ³Ùè³¾±ð est recueillie dans une série de bassins de contrôle, où l'on mesure ses différents paramètres : température (qui doit être inférieure à 30°C), pH, présence d'hydrocarbures, de chlorures, de sulfates et de tritium. Pour être rejetée dans la Durance, l'eau doit répondre aux critères environnementaux, particulièrement stricts, établis par les autorités locales.
Pendant les décharges de plasma, le débit combiné des circulations d'eau dans l'ensemble du circuit de refroidissement sera de l'ordre de 33 m3/s, canalisé par des tuyauteries dont le diamètre peut atteindre 1,6 mètres.
Voir plus d'informations sur le ²õ²â²õ³Ùè³¾±ð de rejet thermique ici.