Ils se lèvent tous pour °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ
Différentes par leur taille et leur conception, toutes ces machines ont orienté leur programme scientifique et/ou modifié leurs caractéristiques techniques pour se muer, partiellement ou en totalité, en banc d'essais pour °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ.
A Cadarache, c'est le tokamak Tore Supra, exploité depuis 1988 par l'association CEA-Euratom, qui se transforme en profondeur (1) pour tester l'un des dispositifs essentiels d'°ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ â€” le divertor, la pièce la plus exposée au flux de chaleur et de particules généré par la réaction de fusion.
Dans cet espace libéré, Tore Supra va pouvoir recréer à échelle réduite une partie de l'environnement d'°ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ. Des bobines magnétiques supplémentaires permettront de produire un plasma de même forme que celui de la future machine internationale ; l'installation d'un divertor en tungstène permettra d'étudier l'impact des flux de chaleur sur cette pièce stratégique — aussi exposée que le serait un hypothétique vaisseau spatial à proximité immédiate de la surface du Soleil.
Tous les tokamaks aujourd'hui en activité ne subissent pas de transformations aussi radicales. Mais tous sont mobilisés pour anticiper les problématiques auxquelles °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ pourrait être confronté.
(1) C'est le programme WEST pour W Environment in Steady-state Tokamak, où W est le symbole chimique du tungstène.