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Quand les héros d'un manga parlent d'°ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ en provençal...

15 oct, 2019

Taiyô est japonais, élève aux Beaux-Arts, et Soléane est une jeune scientifique française qui travaille dans la recherche sur « une énergie pour notre futur proche ». Un jour, ils se rencontrent par hasard à l'Atelier Paul Cézanne, à Aix, et engagent la conversation. Soléane explique qu'elle travaille à °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ et Taiyô ouvre de grands yeux...

manga prov mag 12
Le manga en provençal est accessible à l'adresse suivante : /fr/forums-affaires#bd
Les deux jeunes gens sont les héros d'un manga récemment publié par l'Agence °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ-Japon. L'original japonais a été traduit en anglais et en français et, plus récemment... en provençal. C'est un jeune polytechnicien, Thierry Cerisier, ingénieur à °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ et passionné par la langue provençale qui est à l'origine de cette initiative.

«&²Ô²ú²õ±è;Je voulais montrer, explique-t-il, que le provençal n'est pas une vieille chose poussiéreuse et que l'on pouvait très bien l'utiliser pour décrire des réalités contemporaines. Â»

Grâce au travail de Thierry, Taiyô et Soléane peuvent désormais s'exprimer dans langue des troubadours et des félibres et évoquer ensemble «&²Ô²ú²õ±è;lou souleiet sus Terro Â», «&²Ô²ú²õ±è;lis atome d'idrougène Â» et le «&²Ô²ú²õ±è;proujèt internaciounau pèr la realisacioun de l'energìo de fusioun Â».

A °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ, où cohabitent 35 nationalités, le provençal a trouvé une place : non seulement grâce au manga traduit par Thierry mais aussi au travers des cours que le jeune ingénieur dispense à un petit groupe de passionnés venus du Canada, du Royaume-Uni, de France et de Roumanie.