Relation avec l'État hôte
L'Accord °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ identifie Euratom en tant que Partie d'accueil et la France en tant qu'État d'accueil (article 1).
Du fait que la France n'est pas directement une Partie signataire de l'Accord °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ, un Accord de siège spécifique a été conclu entre le gouvernement de la République française et l'Organisation °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ en novembre 2007, tel que prévu par l'article 12.7 de l'Accord °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ.
L'Accord de siège
La signature de l'Accord de siège et de son annexe a permis l'octroi de privilèges et immunités à l'Organisation °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ sur le territoire français et introduit ces privilèges et immunités dans le droit français.
Signé en novembre 2007, l'Accord de siège est entré en vigueur en avril 2008 après son approbation par le parlement français et sa publication au Journal officiel de la République française (cliquez sur le lien suivant pour consulter la et le en français).
L'Accord de siège prévoit la possibilité que les parties puissent signer des protocoles additionnels à cet Accord, en particulier pour coopérer dans le cadre de la réalisation d'inspections sur site, sans préjudice de l'inviolabilité du site °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ, de ses bâtiments, locaux et de son immunité de juridiction.
Protocoles additionnels
Un protocole additionnel a été approuvé par le parlement français le 16 avril 2010 concernant les inspections du travail sur site (la loi peut être consultée en français ) et publié le 23 juillet 2010 au Journal officiel de la République française.
Un protocole additionnel a été signé et publié par le 17 septembre 2008 concernant la protection contre la divulgation d'informations françaises dites « classifiées » fournies à l'Organisation °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ.
Sécurité sociale
L'Organisation °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ et le gouvernement français ont signé un accord qui permet aux membres du personnel de l'Organisation de participer à titre volontaire à un système de pension qui fait partie du régime de sécurité sociale français.
L'accord a été officialisé par échange de lettres en 2011 et approuvé par une le 4 juillet 2013. L'accord a ensuite été publié au Journal officiel de la République française par .
Annexe relative aux prestations de soutien sur le site
L'article 11 de l'Accord °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ prévoit que la partie d'accueil met à la disposition, ou fait mettre à la disposition de l'Organisation °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ, les prestations de soutien requises sur le site pour la mise en Å“uvre du projet °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ telles qu'ils sont brièvement décrits dans l'annexe relative aux prestations de soutien sur le site, et selon les conditions définies dans cette annexe. La Partie d'accueil peut mandater une entité à agir en son nom à cet effet.
L'annexe relative aux prestations de soutien sur le site fait partie intégrante de l'Accord °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ (en vertu de l'article 27) et définit le soutien sur le site que doit fournir le pays d'accueil. Elle définit que les modalités de mise à disposition de ces prestations de soutien, ainsi que les procédures de coopération entre l'Organisation °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ et la Partie d'accueil Euratom ou son entité mandataire, sont couvertes dans un accord spécifique de prestations de soutien sur le site qu'il leur appartient de conclure.
Lors de réunion du premier conseil °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ intérimaire à Paris le 21 novembre 2006, la Commission européenne a désigné le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) comme l'entité qui agira en son nom pour fournir les prestations de soutien à l'Organisation °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ. Une agence autonome (Agence °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ France) a été créée au sein du CEA afin de mettre en Å“uvre certains des engagements pris par la France pour accueillir le projet °ÄÃÅÁùºÏ²Ê¸ßÊÖ sur son territoire (voir le »å鳦°ù±ð³Ù français ).